Le salon du Polar qui va se tenir à Bormes-Les-Mimosas le samedi 16 et le dimanche 17 octobre s’annonce prometteur pour tous les amateurs de récits haletants. Et d’énigmes. L’histoire de ce festival, c’est celle d’une association créée en 2014, baptisée Salon du polar 83. Elle organise tout au long de l’année des manifestations, dédicaces, jeux d’énigmes, théâtre et « Murder parties » autour du polar (contact 07 82 64 74 46).
Cette année le thème est le Noir au Sud avec notamment la présence d’auteurs régionaux. Le parrain est l’acteur Olivier Pagès qui a tourné dans de nombreux films policiers. Il est notamment connu pour son rôle de Simon Bartholdi dans la série télévisée Femmes de loi. L’occasion pour les spectateurs (entrée libre, pass sanitaire) de participer aux nombreuses animations ou de vivre la reconstitution d’une scène de crime.
Une incursion du roman d’espionnage
Le public pourra discuter avec de nombreux auteurs. Parmi eux, Max Clanet, journaliste d’investigation qui se lance dans le roman d’espionnage. Cela faisait longtemps qu’il était tenté par l’écriture romanesque, à force de se heurter au secret défense recouvrant plusieurs affaires, en particulier celle de la Caravelle Ajaccio-Nice, où l’on suspecte qu’un missile, lors d’une erreur de tir, ait pu provoquer le crash le 11 septembre 1968. Bilan : 95 victimes. Une thèse corroborée par le magistrat chargé du dossier mais toujours pas par l’autorité militaire.
Max Clanet se libère des contraintes rigoureuses du travail d’enquêteur. Il a concocté un savoureux roman d’espionnage (1) qui nous plonge dans une France marquée par les affres de l’après-guerre, sortant avec peine de la guerre d’Algérie.
Le général de Gaulle, accédant au pouvoir, missionne une cellule secrète, dirigée par le commandant Legarrec, pour régler certaines « affaires d’État ». Le commandant Marius Legarrec secrètement missionné par l’Élysée appartient au fameux SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, ancêtre de l’actuelle DGSE). Sa mission : retrouver d’anciens « collabos » et un butin de guerre constitué par des exactions. Pour cela il se lance aux trousses des pilleurs de tombes. Il découvre une sordide machination ourdie par un groupe de néonazis pour mettre la main sur le butin allemand.
Dans une région enracinée dans ses traditions, des voyous sans scrupules vont alors croiser des agents israéliens qui traquent eux aussi les néonazis. Les informations que détient l’agent du SDECE vont déclencher une véritable série noire.
Après une poursuite impitoyable à travers les Pyrénées, Legarrec va finalement découvrir une stupéfiante vérité sur fond de camp de prisonniers français pendant la Première guerre mondiale.
Max Clanet réussit là un premier roman d’espionnage. On attend la suite avec impatience !
Paul Barelli
https://salondupolar83.wixsite.com/sdp83
Samedi à 10H30 Max Clanet donnera une conférence sur le thème du roman d’espionnage, intitulée « L’espion qui venait du noir ».
