Les clubs de la presse de France, l’UCP2F*, en lien avec les syndicats représentatifs de la profession de journaliste (SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes et SGJ-FO), les associations et collectifs de journalistes, les fédérations européenne et internationale des journalistes confirment leur opposition au projet de loi contre la Sécurité globale.
Continuons la mobilisation contre la proposition de loi Sécurité globale !
A l’issue de la réunion avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et sa fin de non recevoir à la demande de retrait des articles 21, 22 et 24 de ce texte liberticide, l’ensemble des clubs de la presse et les organisations syndicales représentatives (SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes et SGJ-FO) appellent à poursuivre le mouvement de protestation.
Défenseurs de la liberté de la presse, les clubs de la presse de France entendent continuer d’exprimer leur plus vive opposition à ce texte qui constitue une nouvelle attaque contre la liberté d’informer et fait peser des risques considérables « sur le droit à la vie privée », selon la défenseure des droits, Claire Hédon.
Tous concernés
Sous prétexte de protéger les policiers et gendarmes en exercice, le projet de loi sécurité globale vient restreindre notre capacité à exercer nos métiers de journaliste et à informer nos concitoyens. Nous sommes tous concernés car la libre circulation de l’information étant garante du bon fonctionnement d’une société démocratique, la liberté d’informer ne saurait être limitée.
Les clubs de la presse s’associent aux marches des Libertés qui auront lieu, samedi 28 novembre, partout en France.
(*Union des Clubs de la Presse de France et Francophones)