Comment ne pas verser une larme en apprenant ta mort, Charles. Tes chansons, pétries de nostalgie et de force vitale, ravivent nos plus intimes souvenirs. La tristesse qu’engendre ton départ est atténuée grâce à la mémoire sonore de tes chansons.
Charles, tu sembles toujours vivant, ta bienveillante silhouette a ressurgi sur tous les écrans. Il va bien falloir accepter que tu disparaisses de la scène des vivants. Cependant, ton départ nous conduit, au fil de tes chansons, à réexplorer des épisodes poignants ou joyeux de notre existence. C’est en cela que ta mort peut donner le sentiment qu’elle efface nos souvenirs.
Heureusement, il n’en n’est rien. Des images de notre jeunesse ressurgissent avec acuité de ton merveilleux chemin musical.
Non, je » n’ai rien oublié ! « , chantais-tu avec émotion. Charles, nous n’avons rien oublié !
Certains d’entre nous se voyaient « déjà en haut de l’affiche ». Peu y sont parvenus. Qu’importe. Tu leur as insufflé une énergie considérable.
Mais surtout, Charles, tu as laissé la porte ouverte à l’espérance. À nos rêves les plus fous.
Les passeurs de rêves ne meurent jamais. C’est à nous qu’il appartient de perpétuer tes messages d’amour. Comme tu l’as si bien chanté : « Nous nous reverrons un jour ou l’autre.. »
Paul Barelli